De nombreuses personnes que j’accompagne me parlent de leurs pensées envahissantes et de leur cerveau en ébullition.
Une véritable sensation de penser tout le temps. Elles me disent souvent “Ma tête ne s’arrête jamais !” “Je pense trop !” “J’analyse tout et tout le temps !” “J’imagine plein de scénarios !”. Un mental qui produit un flux constant et infini de pensées positives et négatives.
Ces personnes me racontent notamment avec beaucoup de précision à quel point il est parfois désagréable de ne pas parvenir à stopper l’escalade de l’enchaînement des pensées. Comme si les pensées devenaient compulsives et parasites et que le mental crée une arborescence d’idées. Un système cognitif survolté qui crée parfois des ruminations et des pensées incessantes.
Il arrive que ces pensées soient ressenties ou perçues comme négatives. Les 5 sens en alertent, le système nerveux capte un volume impressionnant d’information et il devient alors difficile pour lui de faire le tri.
Et toute cette intensité cérébrale peut parfois créer beaucoup de fatigue. Les personnes que j’accompagne m’expliquent, notamment, que cela génère une forte intensité émotionnelle, du stress, de l’anxiété, des angoisses voire même de la panique ou une sorte de dépression. Des émotions parfois en dent de scie et des ressentis intenses. Il est vrai que toutes ces idées foisonnantes leur permettent de créer de belles choses, comme de lancer de nouveaux projets, de trouver de nouvelles idées ou d’organiser un événement mais elles ressentent parfois cette qualité comme épuisante.
Épuisante surtout lorsque la rumination mentale est associée à des émotions et des sensations désagréables voire négatives. De nombreuses émotions extrêmement intenses les envahissent et les pensées peuvent parfois devenir obsédantes. Elles vivent tout ceci comme une sorte d’escalade excessive. Un flux qui mêlent des pensées, des émotions, des sensations et qui ré-entrainent des pensées, des émotions, des sensations et ainsi de suite.
Il est vrai, par ailleurs, que ruminer peut créer des insomnies et bien d’autres troubles au quotidien. Certaines personnes me confient même que cette escalade semble sans fin et qu’elles aimeraient parvenir à la ralentir voire à arrêter de penser. Pour par exemple, s’endormir avec plus de facilité ou tout simplement parvenir à se détendre ou à lâcher prise.
Alors, comment peut-on apaiser ce mental en effervescence qui ressasse constamment ? Alors est-il possible ou utile d’arrêter de penser ? De stopper les pensées incessantes ?
Il semble important de rappeler que les pensées sont naturelles, elles font totalement partie du fonctionnement de notre esprit. Donc aucune culpabilité à avoir si l’on a le cerveau en effervescence. Tout comme nous respirons en continu, notre système nerveux génère des pensées. C’est d’ailleurs cette qualité qui éveille notre créativité, nos idées…
Accueillir ses pensées
Surtout n’ayez aucune culpabilité, nous sommes tous traversés par des pensées négatives. Il est donc intéressant de les accueillir au lieu de vouloir lutter et stopper le flot des pensées, il est intéressant de commencer par accueillir toutes ses pensées telles qu’elles arrivent. Notamment d’accueillir avec beaucoup de bienveillance cette multitude de pensées en observant à quel point notre cerveau est riche et créatif.
Extérioriser ses pensées
Il est également possible de libérer, évacuer, extérioriser nos pensées. Par exemple en écrivant ses idées, ses ressentis et ses émotions dans un petit carnet. Il est également possible de se créer des listes, notamment lorsque les pensées concernent des tâches ou de la charge mentale. Il est également intéressant de dessiner pour évacuer au travers du dessin le surplus émotionnel ressenti. Toutes ces astuces permettent de libérer une partie de son espace mental et de retrouver plus d’espace pour soi.
Revenir à l’instant présent
Pourquoi ne pas s’accorder des moments pour revenir à l’instant présent ? Souvent, le flot de pensées nous transporte ailleurs et généralement vers des situations passées ou futures. Alors pour facilement lâcher prise, il est toujours possible de revenir au moment présent. Et pour cela, l’astuce est simple, revenir au corps, à ses sensations corporelles et tous ses ressentis. Le souffle peut énormément aider. Vous pouvez par exemple, poser une main sur le buste et une autre sur l’abdomen et bien respirer en gonflant le ventre. Le présent permet de prendre du recul avec douceur.
Mettre le corps en mouvement
Lorsque l’intensité des pensées devient très importante, rien de tel qu’une activité physique. Réaliser une activité ressourçante qui met le corps en action, rien de tel pour apaiser le “je pense trop”. Vous pouvez aller faire du sport, une balade en pleine nature voire même danser.
Apprendre à observer le flot des pensées
La sophrologie, la méditation, la relaxation, l’hypnose, la psychothérapie permettent cet apprentissage et peuvent beaucoup vous aider. Avec ces différentes approches il est possible de prendre le temps d’un retour à soi. En sophrologie par exemple, lors d’une visualisation vous pouvez apprendre à observer la valse des pensées, de les accueillir et d’apprendre à les laisser circuler. Finalement, découvrir qu’il est possible grâce à la pleine conscience de devenir conscient de ses propres pensées.
Envie d’essayer et de prendre rendez-vous pour une séance de sophrologie afin d’apaiser le flux des pensées.
Vous pouvez également prendre rendez-vous pour une séance de sophrologie dans mon cabinet de sophrologie à Issy-les-Moulineaux ou en visio afin que nous abordions ensemble l’accueil des pensées envahissantes. Je me ferai un plaisir de vous accompagner.
Lélia Aranda Sophrologue à Issy-les-Moulineaux, Spécialiste de la gestion du stress, de l’anxiété, des émotions et de l’accompagnement des personnes sensibles et hypersensibles.
NB : La sophrologie ne se substitue pas à un accompagnement et un traitement médical.
